Plein de choses se sont passées depuis le dernier article.
Du coup préparez vous à avoir plein de photos, ce qui risque d'être chiant pour ceux qui lisent sur mobile.
Par où commencer ?
Copain !!!!!!!
Vincent est venu nous dire bonjour et, accessoirement, découvrir quelques lieux aux Japon. Comme je n'avais pas encore mon permi de travail, j'ai pu l'accompagner presque tout le temps et (re-)découvrir Tokyo avec lui. Les escapades que nous avons fait ensemble m'a rappellé comme Tokyo, c'est grand.
Tu veux voir le carrefour de Shibuya, c'est une heure pour y aller. Tu veux visiter Akihabara, c'est une heure pour y aller. Tu veux voir un temple rempli de petits maneki neko, c'est une heure et demi pour y aller. Et si ça te fait chier, t'as de la chance, il y a des toilettes partout.
Blague à part, on a visité quelques lieux amblématiques comme le temple de Senso-ji, le Tokyo Skytree, la vue à 250° du Metropolitan, Akihabara, Shibuya, Shinjuku et j'en passe.
Un des spots que j'ai découvert avec lui est un temple nommé Hie Jinja (日枝神社). La particularité de ce temple c'est son tunnel de tori rouges le long d'un escalier. Je pense aussi avoir mangé le meilleur katsu avec lui.
Même si Tokyo, c'est cool, pour moi le sommum de sa venue c'était notre voyage à Hiroshima. On a vite retrouvé notre ami Akira-san qui nous a acceuilli dans son restaurant d'okonomiyaki.
Il nous avait donné rendez-vous à 15h parce que aussi bien le vendredi soir que le samedi soir, son resto était full booké. Du coup il nous a ouvert les portes, à nous, alors qu'il était sensé être fermé.
Il nous a offert un cours de cuisine okonomiyakienne. Moi et Vincent derrière le comptoire avec un beau tablier avons, sous le regard perçant d'Akira sensei fait à manger pour nous et pour Klinta et Alex.
Le soir, il nous a emmené Vincent et moi dans un bar. Immaginez-vous la scène:
On arrive dans un immeuble qui ne paye pas trop de mine. On prend un ascenseur jusqu'au dernier étage. Lorsqu'on sort de l'ascenseur on est face à des portes d'appartement. La seule chose qui trahissait la présence de lieux de détente était les petite plaques noire sur les portes sur lesquelles étaient inscrit un nom d'établissement.
Après qu'Akira ait passé un coup de fil, une petite damme vient nous ouvrir la porte et nous découvrons un bar privé avec un espace terrasse extérieure. La classe. Akira était content de parler de tout et de rien. Et Vincent heureux de goûter un saké et un bon whisky japonnais.
Une soirée trop chouette durant laquelle nous avons pu nous retrouver.
Le lendemain nous sommes allez à Miyajima. L'île était magnifique, comme d'habitude, même si la météo n'était pas au rendez-vous. Après ça a permis d'avoir moins de touristes.
Grosso-modo, il y a trois parties à visiter sur l'île (en plus du village où résident une poignée de vayants autoctones). La côte abrite quelques rues commercantes attrape touristes et des restaurants ainsi qu'un complexe de temples. Evidemment il faut passer par la rue avant d'arriver au temples. Donc Vincent n'a pas tardé à goûter aux huitres locales.
Ensuite, il y a moyen de se rendre au sommet de la montagne de l'île soit par téléphérique, soit en grimpant avec ses petits pieds. Comme il pleuvait (il y a même eu de la foudre), le téléphérique n'était pas ouvert. Du coup Vincent et moi avont fait l'ascention.
Quel bonheur arrivé en haut. Aucune grosse américaine venue en téléphérique pour nous gâcher la vue. En plus, la pluie a arreté de tombe, les nuages étaient entrain de se dissiper. Nous avons pu prendre de superbes photos.
En rentrant, nous avons décidé de tester un Yakiniku. C'est un restaurant de viande grillée. On commande des types de viande que les serveurs nous apportent en tranches et qu'il faut sois-même placer sur un grill.
En sortant du resto, on a apprit qu'il y avait un festival dans un temple local. On est arriver juste à temps pour voir le St George de Hiroshima terrasser le dragon devant les yeux émerveillés des petits et des grands.
Dimanche était notre dernière journée. Alors on est aller voir le dôme atomique et on a fait l'exposition dédiée aux victimes de l'explosion. Après quoi on est monté dans l'Aritsuru tower pour prendre des photos panoramiques et ... créer une petit grue en origami qui doit être jetée dans un mur de verre qui s'étant du sol jusqu'au 12ème étage. L'idée est de créer une oeuvre d'art collaborative montrant au monde que nous sommes contre l'usage de la bombe atomique.
Ensuite nous avons retrouvé Akria-san pour le déjeuner. Un resto de soba le long de la rivière. Après un dessert traditionnel, nous avons dû nous mettre en route vers la gare pour préparer notre retour vers Tokyo.

Bref, c'était super de pouvoir t'accueillir et de te revoir Vince.
La démission
Ce blog c'est aussi l'occasion de vous parler de trucs pas cools. Parce que oui, tout n'est pas toujours facile.
En octobre j'ai pris la décision de démissionner de mon boulot. Un drapeau rouge (encore un) c'est rajouté aux deux premiers que j'avais par rapport au patron de la boîte.
J'avais déjà un gros problème avec sa communication et sa gestion du projet. Il n'a aucune expertise en gestion de projet, aucune expertise en développement. C'était au point que c'est moi qui lui ai présenter les Kanbans. Et je gérais aussi le front, le back, le devops et l'infrastructure du projet. Dans des termes de non-bipboupeur, ça veut dire que je faisais tout sur ce projet.
Comme je voyais plein de soucis en aval, je préparais le terrain. Par exemple, après avoir créé un logiciel fonctionnel, je préparais l'utilisation du logiciel par plusieurs utilisateurs en même temps. Ce qui me semblait être une qualité importante pour un logiciel en ligne.
Evidemment, ça me demande du temps et du travail. Pareil pour la sécurité.
Comme il communiquait des dates impossible à réaliser à ses utilisateurs de test, je lui ai parlé de la difficulté d'avancer à la vitesse espérée parce que j'avais trop de travail, sa réponse était de me dire à la fois que je me rajoutais trop de tâches et que j'avais une mauvaise gestion du temps et une mauvaise prioritsation de ce qu'il faut accomplir.
Ok je peux entendre que je fais des erreurs. Mais, en tant que manager, ça aurait peut être été un peu plus constructif de proposer un plan qui me permette d'apprendre à mieux gérer mon temps et à mieux reconnaître les priorités au lieu de juste me dire que je fais mal mon travail, non ?
Après, qu'est-ce que j'en sais, c'est pas comme si j'avais un diplôme en gestion.
La goute qui à fait déborder le vase c'est lorsqu'il m'a dit qu'il voulais que je continue la communication avec des partenaires malgré que je n'ai pas de permis de travail sous le prétexte que "nous sponsorisons ton visa".
Si ce n'est pas du chantage, il y a un énorme problème de communication.
J'en suis arrivé au point de me sentir physiquement mal à l'aise lorsque je devais lui parler. Bref j'ai démissionné.
Pendant la procédure de démission, mon permis de travail est arrivé. Je suis rentré en contact avec un chasseur de tête. J'ai eu une interview avec une nouvelle boîte. J'ai signé le contrat. Je n'avais pas encore commencé ma mission que l'entreprise du chasseur de tête m'avais déjà envoyé tous les documents afin de demander un visa de travail permanant.
En d'autre termes, je pense vraiment que j'ai fait le bon choix.
J'ai commencé mon nouveau boulot la semaine passée, à mis temps en attendant mon visa de travail. La boîte est très grande, donc ça va être une nouvelle aventure et un nouvel environnement à découvrir.
Voilà. C'était un mois qui m'a émotionnellement mis à terre. Beaucoup de stress et d'arrachage de cheveux.
Mais en même temps quelle joie d'avoir un ami avec qui passer un peu de temps, et quel plaisir que les choses soient rentrées dans l'ordre au niveau professionnel.
A très bientôt.